Environnement

Les zones protégées 

La carte n°8 du PLUi représente les zones protégées par la Trame Bleue (zones humides et cours d'eau), la Trame Verte (espaces boisés hors Loi du Littoral, réservoirs de Biodiversité, corridors extra-urbains) et les zones protégées par la Loi du Littoral (espaces boisées significatifs et réserves naturelles remarquables).
La trame verte et bleue a comme objectif général d’enrayer la perte de biodiversité dans un contexte de changement climatique. C’est la déclinaison nationale du réseau écologique paneuropéen. Le législateur précise qu’il est désormais indispensable de raisonner en tenant compte des écosystèmes. Il est nécessaire d’inscrire la préservation et la restauration des continuités écologiques dans les décisions d’aménagement du territoire.

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1 - L'embouchure du Courant d'Huchet

L’embouchure du Courant d’Huchet est en zone « espace naturel remarquable de la loi Littoral et réservoir de biodiversité ». Cet espace doublement protégé est traversé en masse tous les étés par les surfeurs. Un état des lieux pourrait être fait par notre association.

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2 - La piste cyclable prévue vers Pichelèbe 

Le tracé de la piste cyclable traverse plusieurs zones protégées.
Serait-il possible d’envisager un tracé le long de la route existante ?

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3 - L'étang de Moliets, l'étang de la Prade

(En cours)

4 - La forêt -ONF - OND

(En cours)
Déforestation : conséquence sur le risque d'inondation par remontée de nappe phréatique

Essences protégées

5 - La grande plage

La grande plage de Moliets se forme grâce au sable déposé par le courant d'huchet arrivant dans l'océan. Chaque année, pour la période estivale, l'embouchure est détournée vers le nord. Son trajet naturel serait de couler le long de la dune et de menacer la grande plage.

L’embouchure du Courant et la Grand -plage : petit aperçu historique

par Monsieur Daniel Latour

             "Dans les années 1800, le courant au débouché d’Huchet était repercé chaque année. La présence de dunes empêchait l’exutoire de l’étang de Léon, ce qui entrainait d’énormes inondations dans l’arrière-pays, poussant certaines églises à déménager (Saint Pierre d‘Escalus). A cette époque-là, la dune littorale n’existait pas.
            Vers 1850, les communes du bassin versant ont refusé d‘envoyer des hommes pour percer l’embouchure. Le courant a dévié vers le sud, pour arriver à Moliets.
            En 1860, les douaniers ont vu leur cabane partir dans l’eau, ils ont été obligés de se réfugier sur le poste (situé au-dessus du poste MNS actuel), parcelle communale. Le cadastre donne une parcelle BI 57 propriété des services fiscaux, de 4 Ha sur la plage.
            Vers 1912, il est créé une première digue en oblique, faite de pieux en bois et de fascines.
            Quand la grande guerre arrive, personne ne s’occupe plus de la digue : elle disparaît. Seules subsistent les 2 lignes de poteaux qui paraissent sur la plage (pins en ligne dans sens NE-SO).
            Pendant la deuxième guerre mondiale en 1940, Moliets devient un poste d’observation de la KRISMARINE, sur le mur de l’atlantique (radio, télescope…). En 1942/43, les Allemands voient leurs installations dangereusement menacées par l’avancée de l’océan et du courant. Aussi, construisent-ils une digue qui sera perpendiculaire à la mer. Celle-ci se compose de 2 rangées de piquets de bois enchâssés dans des blocs de béton, contre lesquels viennent s’adosser une accumulation de pierres côté sud. La largeur sur la digue prévoit le passage d’une voiture pour se terminer par une aire de retournement. Elle n'a jamais été bétonnée, cela la rendu très fragile. Elle n’a pas pu faire bloc face au coup de boutoir des vagues et des marées.
            Après la guerre, cette digue a été abandonnée par les autorités jusqu’aux années 60, puis maintenue par l’ONF jusqu’en 1977.
            Elle fut à nouveau laissée à l’abandon parce que le Maire de l’époque ne voulait pas de cette digue. La plage de Moliets offre cette largeur grâce à la divagation du courant. 
            Depuis, pratiquement tous les ans, la commune paye une entreprise pour repercer l’embouchure sinon la plage centrale serait très dangereuse voire même impossible à surveiller. Le passage du courant empêcherait l'accès à la plage. L’entreprise qui effectue les travaux actuellement est TTL, entreprise Linxoise. 
Si le courant divaguait à sa guise depuis 1860, il aurait certainement dépassé largement Vieux- Boucau…"

6 - La plage des Chênes Lièges

 La plage des Chênes Lièges est en zone de réservoir de biodiversité. Son accés se fait au travers d'espaces boisés protégés par la Loi Littoral et par la Trame Verte. Ce sont des espaces naturels remarquables de la Loi Littoral.
Qu'est ce que cela implique en terme d'accés et de construction. 

(En cours) 

 

7 - Erosion des plages : trait de côte à horizon 2050



(En cours)